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Le prétendu ministre de la Défense du Polisario, Abdellahi Lehbib Bellal s’est ainsi rendu, le jeudi 15 décembre à Lagouira, confirme une source de Nouadhibou, ville proche de la bourgade de Lagouira contrôlée par la Mauritanie. Ce qui laisse supposer que cette visite n’a pu avoir lieu qu’avec son consentement. Elle visite intervient seulement deux semaines après celle effectuée dans cette localité par Brahim Ghali qui a décidé de visiter les secteurs dits militaires du front après l’annonce de son empêchement de se rendre en Espagne pour assister à une conférence de la dénommée Coordination des amis du Front dans ce pays.
La succession de ces visites est considérée par certains observateurs comme des explorations ou « Baouah » (éclaireurs) comme on dit chez les nomades sahraouis dont les trraditions imposent d’envoyer des éclaireurs avant chaque déplacement en quête de pâturage. Ces mêmes observateurs font état de la volonté du mouvement séparatiste d’installer, avec la bénédiction de l’Algérie et le consentement de la Mauritanie, un camp à Lagouira à même d’accueillir les Sahraouis déplacés du «camp d’Eddakhla » situé dans les confins du Sahara oriental algérien à plus de 100 km de Rabouni.
Cette opération exigée par l’Algérie, résoudra deux problèmes à la fois. Le voisin de l’Est compte, en effet, avec la contribution de la Chine, commencer l’extraction du fer de la mine Gara Djebilet qui recèlerait, selon les médias algériens, les plus grandes réserves mondiales de fer. Son exploitation s’inscrit dans le cadre de la réalisation du programme ambitionnant de faire de « 2018 l'année de l’exportation de l'acier » algérien vers le marché mondial. Pour ce faire, Alger a avisé la direction du Polisario de son intention de déloger la population du « camp d’Eddakhla » vers ce qui était l’inconnu et qui est devenu, aujourd’hui, Lagouira.
Cette localité offre à Brahim Ghali et aux siens une solution idoine pour se débarrasser d’un problème sans le moindre coût politique. Elle leur permettrait à la fois de se plier aux diktats du parrain algérien et d’alimenter leur machine de propagande par l’intégration d’un «nouveau territoire libéré » d’une importance stratégique pour eux et pour l’Algérie. Mais le plus important est que cette dernière pourrait ainsi réaliser son vieux rêve d’avoir une ouverture sur l’océan Atlantique.
La Mauritanie serait également gagnante dans une telle entreprise puisque l’existence même de tout camp du Polisario à Lagouira pourrait jouer le rôle de bouclier en cas d’offensive armée du Maroc.